La psychanalyse a pour objectif d’amener le patient à laisser émerger de son inconscient l’origine de ses souffrances, ses peurs et blocages. Les souvenirs, les rêves, les lapsus, les actes manqués, les projections ou encore l’analyse des résistances serviront de matériaux à l’analyse.

Son postulat se veut de ne jamais s’attaquer directement aux symptômes mais d’en discerner la cause. C’est dans cette compréhension intime du sujet vis-à-vis de lui-même, dans le secret de son dialogue réparateur avec le psychanalyste, que l’apaisement des angoisses pourra avoir lieu.

De façon dommageable la psychanalyse telle que certains psychanalystes traditionnels la véhiculent encore aujourd’hui, présente une image dogmatique à travers un discours figé. Néanmoins, depuis les années 1980 de nouveaux courants sont apparus apportant une ouverture, une souplesse issue de la clinique. Les ponts se font nombreux avec les neurosciences, la biologie, la psycho-énergie ou encore la sociologie.

Aujourd’hui, on parle également de psychanalyse humaniste, active ou encore corporelle. Elle s’est donc enrichie de ces nouveaux apports tout en conservant sa spécificité. Au fil du temps sa capacité d’innovation a crû, réussissant le pari ambitieux de se réinventer pour devenir une discipline unique, différente.